L'économie locale

Le territoire du Parc naturel régional Oise – Pays de France se définit par plusieurs types d’activités économiques comme le tourisme, l’hippisme, l’agriculture, la sylviculture. Sa proximité avec la région parisienne en fait également un bassin économique pour l’industrie ou le secteur tertiaire.

Une agriculture aux multiples facettes

Le territoire compte plus de 200 exploitations agricoles, soit 2,8 % de la population active. Les plus importantes, situées à l’Est du territoire, sur le plateau du Valois, et au Sud, dans la Plaine de France, sont spécialisées dans les cultures céréalières (blé, colza…) et industrielles (pommes de terre, betteraves…). S’étendant sur plus de 150 hectares, elles pratiquent une agriculture conventionnelle et mécanisée.

Au-delà des plaines, le paysage agricole est tout autre. Cultures maraîchères, vergers, production de champignons, de volailles et de bovins ou apiculture se sont développés. Alors qu’elles occupent une faible superficie, elles représentent une part importante des emplois salariés du secteur. Ces activités plus spécifiques sont souvent liées à l’histoire locale. Elles ont donc une valeur patrimoniale, identitaire et culturelle particulière.

L’hippisme, un symbole historique

Les sols sableux adaptés à la pratique du cheval, la longue tradition de vénerie associée aux forêts et l’implantation des activités hippiques à Chantilly par le Duc d’Aumale ont fait la renommée du territoire dans le monde équestre international.

Véritable symbole du territoire, le cheval est source d’activité économique incontournable. Essentiellement concentrée autour du pôle de Chantilly, on estime que cette activité caractéristique du territoire représente environ 2 000 emplois directs et près de 500 emplois induits, soit 20 % de l’emploi salarié sur le territoire.

 A noter également qu’on y retrouve le plus grand centre d’entraînement de galopeurs de France et d’Europe avec 2 500 chevaux.

Sylviculture et filière bois marquent les paysages

Avec 20 000 hectares de forêt, soit 42% du territoire classé Parc naturel régional, le territoire est marqué par la culture du bois et de la forêt.

Le territoire compte trois scieries et une quinzaine d’entreprises d’exploitation forestière. Cette filière représente environ 150 emplois.

Entre préservation de la biodiversité, cohabitation des usages forestiers/habitants et changement climatique, la gestion durable de la forêt et de la ressource en bois est ainsi un enjeu majeur pour le territoire.

Industrie et tertiaire : entre menace et opportunité

Les villes de Creil, Senlis, Chantilly, Saint-Maximin et Survilliers sont les communes où l’activité économique est la plus implantée. Ces zones cumulent un nombre d’emplois supérieur à la population active locale.

Artificialisation des sols, augmentations des flux routiers et pression foncière sont les effets secondaires de ces zones d’activités commercialles ou industrielles.

Le tourisme, un secteur en mutation

De par son histoire, le territoire récence de nombreux sites d’attractivités touristiques. Le château de Chantilly, les abbayes royales du Moncel, de Chaalis, de Royaumont ou encore des parcs de loisirs comme le Parc Astérix ou la Mer de Sable attirent chaque année les touristes français et étrangers du monde entier. En marge de ces sites réputés, un tourisme plus durable et tourné vers la découverte de la nature tend à se développer au travers des activités de sport de pleine nature.