Les milieux humides

Les zones humides du territoire du Parc naturel régional constituent un patrimoine naturel d’une richesse inestimable. Elles façonnent le paysage et accueillent une biodiversité exceptionnelle.

Des milieux humides qui dessinent le territoire

Le territoire du Parc naturel régional est sillonné par un réseau hydrographique dense, incluant des cours d’eau majeurs comme l’Oise, la Nonette et ses affluents, la Thève et l’Ysieux. Ces cours d’eau, aménagés au fil des siècles, sont accompagnés d’une variété de milieux humides : tourbières, marais, prairies humides, mares et étangs.

Ces milieux couvrent une superficie relativement faible. Pourtant, ils jouent un rôle crucial dans la structuration du paysage et l’équilibre écologique du territoire. Avec 170 km de cours d’eau et leurs milieux humides associés, le territoire du Parc naturel régional abrite une mosaïque d’habitats aquatiques essentiels pour la régulation des débits des rivières.

Représentation du réseau hydraulique et des milieux humides du territoire (en bleu)

Réduisant les risques d’inondations et préservant la qualité des eaux grâce à la filtration naturelle, les zones humides rendent de nombreux services dits « écosystémiques ».

L’eau source de vie pour la biodiversité

Les zones humides sont des écosystèmes uniques et irremplaçables, abritant une biodiversité exceptionnelle. Elles forment ce que l’on appelle la trame bleue, un réseau écologique essentiel à la survie de nombreuses espèces.

Parmi les espèces remarquables et protégées recensées, on trouve :

  • des végétaux comme le millepertuis des marais et la laîche de maire ;
  • des poissons comme l’anguille ;
  • des amphibiens comme le triton crêté ;
  • des insectes comme l’agrion de Mercure ;
  • et des oiseaux comme le martin-pêcheur.

Ces milieux aquatiques et humides sont également des habitats privilégiés pour de nombreuses espèces d’escargots, de papillons et d’oiseaux nicheurs ou hivernants. Ils jouent un rôle clé dans le maintien de la biodiversité et la préservation des espèces menacées.

Un réseau hydraulique fragile à préserver

Malgré leur importance écologique, les zones humides sont menacées. En France, deux tiers de ces milieux ont disparu en moins d’un siècle. Elles sont victimes du comblement, du drainage, de l’artificialisation des berges et de la pollution. Les effets du réchauffement climatique s’ajoutent à ces risques et exacerbent l’assèchement des milieux humides. Le territoire du Parc naturel régional n’est pas épargné par ces pressions.