Les landes

Les landes, milieux naturels emblématiques du territoire du Parc naturel régional Oise – Pays de France, sont un héritage historique. Elles constituent une richesse écologique inestimable qu’il faut préserver.

Les landes, un héritage du passé

Historiquement dédiées principalement au pâturage ovin, les landes couvrent de vastes surfaces du territoire du Parc naturel régional. À partir de la fin du XVIIIème siècle, ces espaces sont progressivement abandonnés pour des raisons économiques et remplacés par des plantations de résineux. Aujourd’hui, les landes se retrouvent principalement dans le secteur de la forêt d’Ermenonville. Ces milieux sont désormais très fragmentés et ne couvrent plus que 150 hectares.

Carte de densité des zone de landes sur le territoire
Répartition des landes sur le territoire (en violet)

Une biodiversité typique

Les landes sont des écosystèmes ouverts, caractérisés par une végétation adaptée aux sols sableux et pauvres en nutriments. Ces milieux abritent une biodiversité exceptionnelle. Près de 40 espèces végétales et animales rares ou menacées y ont été répertoriées.

Parmi ces espèces, on peut citer :

  • des arbrisseaux tels que la bruyère cendrée et la bruyère quaternée ;
  • des plantes herbacées et fleuries comme la spergulaire rouge et la violette des chiens ;
  • des insectes tels que le criquet des pins et le cuivré commun (papillon) ;
  • des oiseaux comme le pouillot de Bonelli et l’engoulevent d’Europe ;
  • des reptiles tels que le lézard des souches et la coronelle lisse (couleuvre).

Ces espèces, protégées à l’échelle régionale ou nationale, font des landes du territoire un milieu naturel d’une valeur écologique incontestable.

Un milieu fragile à préserver

La préservation des landes est essentielle pour le maintien de la biodiversité et des paysages du territoire du Parc naturel régional.

Des actions de conservation et de restauration permettent de mieux connaitre ces milieux pour mieux les préserver. Parmi ces actions on peut citer :

  • des inventaires et des suivis scientifiques pour les espèces les plus remarquables ;
  • la conservation des plantes remarquables et de leurs semences ;
  • la restauration et la gestion des landes par l’arrachage des arbres et des pieds de callune vieillissante, ou par le mise en place de pâturage ovin ;
  • la reconnexion des zones de landes entre elles, via l’entretien régulier des chemins et des layons forestiers, afin de créer des corridors écologiques favorisant le déplacement des insectes et la dispersion des pollens et des graines.