Les corridors écologiques
Chaque être vivant a besoin d’un espace pour se nourrir, se reposer, se reproduire… Selon les espèces, ce territoire est plus ou moins grand, mais dans tous les cas, s’y déplacer est vital. Or, l’urbanisation et l’aménagement d’infrastructures (routières, ferroviaires…) peuvent rendre impossibles ces déplacements. Une espèce isolée voit ses chances de survie diminuer.
Une question de connexion
Pour les espèces animales, la clé est de pouvoir se déplacer entre les milieux naturels, qu’ils soient vastes (comme les forêts ou les cours d’eau sur notre territoire) ou de plus petite taille comme les haies, les bois et bosquets, les jardins, les alignements d’arbres, les mares…
Les corridors écologiques assurent ces connexions : ils offrent aux espèces des conditions favorables à l’accomplissement de leur cycle de vie. Certains espaces naturels peuvent constituer des corridors pour des espèces, même s’ils ne sont pas contigus, tels des « pas japonais ».
Que faire en tant que citoyen ?
Des actions sont menées par le Parc naturel régional Oise – Pays de France et par les collectivités territoriales dans le cadre de la Trame Verte et Bleue. Mais chacun peut aussi agir à son niveau.
Zoom : Les cours d’eau naturels sont des corridors pour la faune aquatique et d’autres espèces. Les zones humides jouent aussi le rôle de réservoirs de biodiversité ou de corridors écologiques, ou les deux à la fois. Alors, préservons-les !
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