Ensemble, sauvons la forêt de Chantilly
Un programme de recherche ambitieux
Un ambitieux programme de recherche est engagé pour comprendre les raisons du phénomène de dépérissement de la forêt de Chantilly, dans l’objectif de trouver des solutions.
Les originalités de la démarche résident dans l’ampleur du projet de recherche, le partenariat qui unit un grand groupe d’acteurs et dans l’implication concrète, sur le terrain, d’habitants bénévoles.
L’institut de France (propriétaire), l’ONF (gestionnaire), le PNR Oise – Pays de France, l’INRAe, Hervé Le Bouler (expert), le Conservatoire botanique national de Bailleul et un représentant des bénévoles se sont constitués, en Comité exécutif (ComEx).
Ils mettent en œuvre un programme de recherche pour comprendre les raisons du dépérissement des arbres (chênes) et des échecs du renouvellement des peuplements. Tous les travaux, décisions sont discutés et pris en commun. Une équipe d’une quarantaine de chercheurs est mobilisée. Ils sont aidés sur le terrain par une centaine d’habitants bénévoles.
Parmi les actions déjà mises en place :
• Des recherches historiques sur le climat et les conséquences sur la forêt de Chantilly ;
• La mise en place de 300 placettes d’observation ;
• Des plantations expérimentales ;
• Le creusement de 60 fosses pour des premières analyses de sols ;
• Une étude prospective sur les séries de végétation potentielles du futur, en lien avec le changement climatique ;
• 13 000 points de prélèvement de sol sont en cours (par les bénévoles) pour spatialiser les caractéristiques du sol de la forêt Chantilly
• Une campagne LIDAR à haute résolution (analyse en cours), pour construire les outils de demain du forestier
• La mise en place d‘un comité scientifique
• Etc.
D’autres projets sont en cours de montage.
Parallèlement à ces travaux de recherche, des modifications dans la gestion de la forêt a été instaurée : arrêt des coupes rases, plantation par nid et essences mélangées, vente de bois façonné, modification des modalités de chasse avec les chasseurs…
Le PNR a été le premier partenaire financier pour démarrer ces travaux. Il fait partie du COMEX, apporte des financements et sa vision transversale et son ingénierie de montage de projets, fait le lien avec les collectivités locales et territoriales.