Avec le réchauffement climatique, la forêt de Chantilly est en danger.
Le propriétaire, l’Institut de France, a décidé, de :
- mener des études et des démarches permettant de comprendre la situation et d’appréhender la part liée au changement climatique,
- s’entourer d’experts et de scientifiques nationalement reconnus,
- pouvoir adapter dès maintenant sa gestion forestière.
Un groupe s’est constitué comprenant l’ONF, le PNR Oise- Pays de France, le conservatoire botanique de Bailleul, l’INRAe et Interface Forêt.
Chantilly n’est pas la seule forêt à connaître une crise de cette ampleur et les travaux conduits par ce véritable laboratoire expérimental pourront contribuer au réseau national.
Le rôle du PNR Oise – Pays de France dans le projet
La loi confère aux PNR la mission de contribuer à des programmes de recherche et d’expérimentation. Il parait donc évident que le Parc participe à ce programme et contribue au financement des actions d’étude et de recherche, notamment à celui de l’étude des séries de végétation de la Forêt de Chantilly comme pistes d’adaptation de la gestion forestière aux changements climatiques. En effet, l’analyse de la flore peut permettre de prédire les essences d’arbres qui seraient les mieux adaptées au sol et au climat futur.
L’appel au travail des bénévoles
Pour pallier le manque de données sur le massif, le PNR a fait appel à un collectif de bénévoles. Ces bénévoles sont sollicités pour réaliser des observations floristiques afin de contribuer à l’inventaire des plantes indicatrices (détaillées dans une notice comprenant 20 espèces à observer).
Cet inventaire a commencé avec l’observation des fleurs printanières : jonquilles, narcisses, anémones sylvie et se poursuivra jusqu’à l’été. L’analyse de ces relevés sera menée par des scientifiques et alimentera l’étude des séries de végétation réalisée par les conservatoires botaniques nationaux de Bailleul et du bassin parisien.