Foire aux questions

Pourquoi planter des variétés locales ?

Présentes depuis très longtemps sur le territoire, ces variétés sont résistantes aux maladies et adaptées au climat de la région, contrairement aux variétés « modernes » cultivées commercialement.
Planter des variétés locales, c’est favoriser le maintien de la biodiversité.
Les variétés locales ont des utilisations variées, parfois spécifiques : consommables en fruit frais, ou transformées : tarte, compote, confiture, jus, cidre, fruits séchés, etc.

Quelles formes ?

Plusieurs formes sont proposées par les pépiniéristes :

Hautes tiges et demi tiges :

Greffés sur porte-greffe de vigueur forte
Surface libre nécessaire (pour un arbre) : 100 m²
Distance de plantation (verger) : 10 m x 10 m.

Basses-tiges (gobelets, fuseaux) :

Greffés sur porte-greffe de vigueur moyenne
Surface libre nécessaire : 25 m²
Distance de plantation (verger) : 5 m x 5 m.

Formes palissées (cordons, palmettes, etc.) :

Besoin d’une armature de palissage (poteaux, fils de fer et lattes de bois)
Encombrement réduit, variable suivant la forme choisie.

Mon sol est-il adapté ?

D’une manière générale, il faut éviter les sols trop calcaires, trop secs et peu profonds, ainsi que les terrains trop humides.
Les basses-tiges de poiriers sont souvent greffées sur cognassier, qui ne supporte pas le calcaire (même en faible quantité) ni la sécheresse.
Dans tous les cas, il est conseillé d’enrichir la terre de plantation avec du compost bien décomposé.

Quel entretien ?

L’arrosage en période sèche est très important les premières années (en moyenne les 5 premières années après la plantation).
De même, la concurrence à l’herbe doit être évitée (binage, paillage) les premières années pour les hautes et demi tiges, et toute leur vie pour les basses tiges et formes palissées.
La taille permet d’obtenir une forme équilibrée et des branches robustes pour supporter le poids des fruits futurs.
On parle de taille de formation sur les premières années après la plantation d’un arbres fruitiers permettant de donner la forme souhaitée.
Les tailles d’entretien se font lorsque la forme voulue est obtenue.

Où trouver les bons conseils ?

Le Parc naturel régional Oise – Pays de France organise tout au long de l’année des animations/formations pour apprendre les techniques d’entretien des arbres fruitiers. Suivez l’actualité du Parc à travers l’ Agenda ainsi que sa page Facebook.
N’hésitez pas à contacter le Parc naturel régional Oise – Pays de France afin de bénéficier également d’une rencontre avec notre pomologue mandaté.

Morphologie du fruit

Vocabulaire

Blettir :

Surmaturation du fruit qui le rend impropre à la consommation.

Carpocapse :

Insecte de la famille des papillons dont les larve se développe à l’intérieur des fruits.

Lenticelle :

Une sorte de pore présent à la surface de l’épiderme des fruits.

Monilia / Moniliose:

Appelé également « pourriture des fruits », c’est un champignon qui attaque le fruits qui finissent par pourrir.

Oïdium :

Affections fongiques chez le pommier mais également présent chez le poirier et le cognassier. On la reconnait au feutrage blanchâtre dont les feuilles et les bourgeons sont couverts.

Parthénocarpique :

Production de fruits sans fécondation de la fleur.

Pédoncule :

Pièce florale en forme de tige comme la queue d’une fleur ou d’une pomme.

Pruine :

Couche cireuse et légèrement poudreuse qui recouvre la surface d’un fruit.

Tavelure :

Affections fongiques présente chez le pommier causant des lésions noires ou brunes à la surface des feuilles, des bourgeons ou des fruits et même parfois sur les bois.

Tronconique :

Forme de cône tronqué.

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